VILLAGE SOS ENFANTS : La mauvaise gestion au quotidien
22 octobre 2019Les jeunes sortants du village SOS enfants n’ont que leurs yeux pour pleurer. Pour cause, les fonds qui doivent leur servir d’installation prennent une autre destination. Le directeur général et ses plus proches collaborateurs sont pointés du doigt
Pour pouvoir régner en roi au sein de la boite, l’actuel maitre des lieux Wandé Diakité n’a trouvé mieux que de changer des directeurs avec des hommes proches à lui. Du directeur de Sanakoroba Mallé Cissé, de Kita, Amadou Coulibaly, de Mopti M Sylla, tous ont été remplacés. Le Gestionnaire des Ressources humaines Cheick Salla Niangadou a aussi payé les frais. Il a été mis à la porte sans une raison valable… Les victimes de M Diakité avaient adressé en son temps une lettre au président IBK pour faire part de leur ras-bol. Mais peine perdue, le DG Wandé Diakité continue de conduire la structure droit au mur.
A part le DG des lieux, personne ne sait aujourd’hui où vont les fonds destinés pour le parrainage des enfants. Le fonds d’installation et de parrainage qui est un droit pour les enfants à sa sortie du VESOS est invisible. Ces fonds sont modifiés et détournés à leur guise et les jeunes sont abandonnés avec des maigres sous de 175 000fcfa pour leur installation familiale. Il faut noter que les sous proviennent des parrains blancs qui sont versés pendant 15 ans dans le compte des jeunes.
Un avenir pas radieux pour les jeunes
Selon une source bien introduite, depuis la création de la cellule d’encadrement des SOS à Torokoroboubou, plus de 150 jeunes sont sortis sans emplois et sans avenir puisqu’ils ont fait des formations qui leur permettent d’intégrer le marché de l’emploi. En plus de cela, il faut noter cette mauvaise politique des dirigeants de SOS Enfants au Mali qui a eu des séquelles sur les jeunes jusqu’à ce que certains aient tenté l’aventure, d’autres sont devenus délinquants sans oublier le traumatisme. Cela s’explique par des preuves irréfutables de certains jeunes qui sont dans la nature.
La même source indique que contrairement à la condition misérable des jeunes de SOS Enfants, les mêmes dirigeants envoient leurs enfants étudier à l’étranger avec les statuts des enfants pour leur faciliter les modalités d’inscription dans les meilleures structures éducatives aux frais de SOS Enfants.
Nous parlerons dans nos prochaines éditions des abus physiques commis sur des enfants comme la petite Awa Coulibaly