‘‘Il faut dire à Macron à Pau…’’ Des Maliens ont un message pour IBK
12 janvier 2020A travers une conférence publique tenue samedi 11 janvier aux pieds du Monument dit celui de la Palestine en commune II, des organisations de la société malienne ont à nouveau exigé la présence des forces armées maliennes à kidal et ont demandé au président Ibrahim Boubacar Kéita d’en tenir compte lors du sommet de Pau qui se tient le lundi 13 Janvier en France.
Au nombre de ces organisations de la société civile, la Craj (Convention des réformateurs pour l’alternance et la justice) de Mahamane Mariko, les mouvements Yèrèwolo Ton, Waati Sera et autres regroupements sociopolitiques dont l’Alliance démocratique pour le peuple malien (Adepm).
‘‘C’est un complot contre le Mali, que l’on admette ou pas’’, Parole de Mamédy Dramé du mouvement Waati Sera répondant à la déclaration du président IBK, selon laquelle ceux qui sont contre la présence militaire française sont les ennemis des forces armées du Mali. Selon Mamedy Dramé le front qu’il dirige 2012, n’a rien contre l’Etat français en question, mais sa duplicité dans la gestion de la crise sécuritaire au Mali : ‘‘200 blindés, 6 avions de combat, des avions de transport, 4 drones et 160 morts en moins d’un mois. Ce n’est pas possible’’, a-t-il dit faisant un total de l’équipement militaires français.
A Pau, Mamédy Dramé demande aussi que le président IBK plaide pour le désarmement Immédiat des groupes armés. Par contre, le président de l’Alliance démocratique pour le peuple malien (Adepm), Dr Aboubacar SidickFomba, estime que le président IBK doit présenter des excuses publiques aux Maliens pour les avoir traités d’ennemis des Famas en dénonçant la France et, dit-il, pour avoir mis le Mali sous tutelle de la communauté internationale.
Une déclaration rendue publique lors de cette rencontre par la voix de Mahamane Mariko de la CRAJ, a demandé ‘‘la révision du traité de la coopération en matière de défense entre la France et le Mali pour revenir à une coopération technique militaire libre et transparente respectant notre souveraineté nationale (la mise en avant des FAMa sur l’ensemble du territoire national)’’
Selon Aboubacar SidickFomba, sans la révision de ce traité qui, ajoute-t-il, a permis l’installation des bases militaires françaises au Mali, la crise sécuritaire demeurera sans solution.
223infos.net avec La Sirène