DEFENDRE LE CNSP : La Sentinelle du Mali sur fonts baptismaux
1 septembre 2020La salle de presse du centre international des conférences de Bamako a refusé du monde le samedi 29 août 2020, suite au lancement de la ‘’sentinelle du Mali ’’Un mouvement qui se veut un cadre de soutien au Comité National pour le Salut du Peuple.
Défendre le Mali et le comité national pour le salut du peuple (CNSP) tel est la quintessence du mouvement la sentinelle du Mali. Le tout mouvement qui vient de voir le jour est composé de plusieurs partis politiques, des associations, des hommes de médias …. Il s’agit de mener des actions contre toutes intrusions étrangères dans la gestion et la souveraineté du Mali. Des mots comme ‘’ la sentinelle du Mali mouvement de soutien au CNSP. Accompagner, soutenir et réussir’’ Ou encore ‘’soyez la CEDEAO des peuples. Le Mali veut un militaire à la tête de la transition’’ étaient des mots visibles sur les banderoles comme pour dire que la CEDEAO n’a pas fait une analyse approfondie de la crise malienne. Ainsi les sanctions infligées par la CEDEAO et de la communauté internationale sont mal conçues du rang de la sentinelle.
Selon Amadou Maiga économiste de son état, il est regrettable pour la CEDEAO et ses partenaires de sanctionner économiquement le Mali. Ceux qui se réclament pays voisins doivent aider le Mali et non à le détruire, a laissé entendre M. Maiga. Pour une réponse à ses sanctions M. Maiga estime qu’il faut promouvoir les ressources internes comme pour dire que la solution de la crise du Mali doit être endogène. Une idée partagée par le coordinateur de la sentinelle du Mali Kassim Diarra. Selon lui, seul les Maliens connaissent la gravité de la crise et personne ne pourra résoudre cette crise à la place des Maliens. ‘’Aucun dictat venant de l’extérieur ne pourra résoudre cette crise malienne’’ a affirmé le jeune Kassim Diarra.
Pour ce qui concerne la gestion de la transition, les membres de la sentinelle du Mali estime qu’elle doit être gérée par les militaires et que la durée dépendra de la taille des missions assignées à cette transition. Pour eux, les militaires doivent engager des réformes, politiques, institutionnelles, éducatives, constitutionnelles. Bref mettre le Mali sur ‘’l’orbite’’ avant de transférer le pouvoir. Pour se faire un gouvernement composé de technocrate dont la taille ne dépasse pas 24 membres est souhaitable. L’heure est à l’union autour du CNSP qui pour le coordinateur Kassim est un gage de sauver le Mali a conclu Kassim Diarra.