PROJET PDIRAAM : Une Odeur de magouilles
21 juin 2022Magouilles, surfacturations, détournements de fonds et tripatouillages des textes, tels sont le actes auxquels sont soupçonnés le coordinateur du Projet de développement intégré des ressources Animales et Aquacoles du Mali (PDIRAAM. Dans la zone d’intervention dudit projet, l’échec est bien visible car on ne dénote peu d’infrastructure digne de nom au bénéfice de la population.
Notre source est formelle même si l’intéressé en question ne confirme pas car, nos différentes tentatives de recoupements sont restées vaines, le coordinateur du Projet de développement intégré des ressources Animales et Aquacoles du Mali(PDIRAAM) est entrain de mener à sa perte le projet. Et pourtant, ce vaste projet, s’il est bien exécuté contribuera sans doute de façon substantielle au développement économique du Mali par l’augmentation durable de la production et de la productivité du bétail, de l’aviculture, de l’aquaculture, à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des revenus des producteurs ruraux dans les zones d’intervention. En effet, les marchés des infrastructures réalisées dont les avis de non objection (ANO) ont été obtenus auprès de la BID, sur injonction de Souleymane BA, et contrairement à la loi ont fait que les Entreprises attributaires ont versé les 5 à 10% du montant de leur marché auprès de la Directrice Adjointe du ministère du Développement rural. Des indiscrétions évoquent des complicités au sein du département de tutelle dans le cadre de l’Achat des matériels pour le fonctionnement du projet. Il nous revient que le coordinateur a procédé à de nombreuses surfacturations dans l’achat du groupe électrogène et de son abri, surfacturation des photocopieuses acquises de seconde main, et des motos achetées dans le cadre des conventions signées avec les structures techniques, sans oublier les véhicules achetés sans ANO de la BID. Ce n’est pas tout, Souleymane BA, coordinateur du projet aurait encaissé les fonds de vente des (DAO) d’appel d’offres à des fins d’utilisations illicites. Or, s’il faut respecter les règles, M. Ba n’a pas le droit d’encaisser ces fonds.Toute chose qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Beaucoup d’accusations pèsent sur le coordinateur dans cette affaire qui risque de se retourner contre lui même.
Des pratiques peu orthodoxes
Le coordinateur Souleymane BA aurait procédé à des tripatouillages dans la passation des marchés de 2021 (CF). La lettre du spécialiste en passation des marchés envoyés à la BID et au ministère du développement rural atteste de ces tripatouillages. On se demande encore, qu’attendent le département de tutelle à savoir le ministère du développement rural pour réagir, ou encore l’OCLEI pour diligenter un contrôle administratif et financier au niveau du projet. Dans la même foulée, on apprend qu’une situation conflictuelle a été créée par M Ba ; histoire de semer la zizanie entre lui et ses collaborateurs techniques régionaux (Kayes, Koulikoro, Ségou).Cette atmosphère délétère et la mauvaise gestion Administrative et Financière ont fait en sorte qu’au bout de cinq ans (durée de vie du projet), le projet n’a pu réaliser que peu d’infrastructure au bénéfice des populations de la zone d’intervention. La non réalisation du projet dans les zones concernées aura sans nul doute des conséquences sur la vie des populations bénéficiaires du projet.
Si ces faits très graves de corruption et de surfacturations, de violations des textes de la part de Souleymane BA, du coordinateur du PDIRAAM sont avérés, il va de soi que le vérificateur général ou l’OCLEI ouvre une enquête. En attendant que les choses soient tirées aux claires, des nombreuses populations devant bénéficiées des avantages du projet sont dans l’impatience et l’angoisse.
Nous y reviendrons avec plus de détails