EDITO : La presse ne pliera pas devant l’oppression
18 avril 2024Depuis un moment, la presse est confrontée à un climat de répression sans précédent. Les autorités en place semblent délibérément piétiner la liberté de la presse, privilégiant la mise en avant de vidéo men opportunistes au détriment des véritables professionnels des médias. Pourquoi cette préférence ? Il semble que les professionnels de la presse, intègres et indépendants, représentent une menace pour ceux qui cherchent à manipuler l’opinion publique à leur guise.
Il est indéniable que certains individus, tapi dans l’ombre du pouvoir, déploient tous les moyens pour museler la presse. Mais pourquoi ? Cette question reste sans réponse claire. Ce qui est évident, c’est que nous sommes conscients de ces manœuvres visant à étouffer la voix des médias libres.
Les autorités en place doivent réaliser que le « Malikoura » tant vanté ne peut être atteint sans la participation active et sans entrave de la presse. Même le Premier ministre lui-même ne peut nier l’importance cruciale que les médias ont jouée dans son ascension. Il est temps que ceux qui détiennent le pouvoir reconnaissent que la presse est le pilier de la démocratie, et non un obstacle à leurs desseins.
Face à cette oppression grandissante, il est impératif que la presse reste ferme et unie. Nous ne plierons pas devant ceux qui cherchent à nous réduire au silence. Nous continuerons à exercer notre devoir fondamental d’informer et de défendre les valeurs démocratiques, quelles que soient les menaces qui pèsent sur nous. La liberté de la presse est non négociable, et nous continuerons à nous battre pour elle, jusqu’à ce que la lumière de la vérité triomphe sur l’obscurité de l’oppression.
A.D