MA PART DE VERITE : Dialoguer- dialoguer -dialoguer – et après…
14 mai 2024Il est temps de parler franchement : le récent « dialogue » au Mali a été une déception profonde, une tragédie de manquements et de dénis. Alors que le pays était en proie à des tensions et à des divisions profondes, l’espoir résidait dans la promesse d’un dialogue national visant à guérir les blessures du passé et à construire un avenir plus uni. Mais au lieu de cela, ce qui aurait pu être une lueur d’espoir s’est transformé en un sombre rappel de l’échec de la gouvernance et du leadership.
Les protagonistes de ce dialogue, qu’ils soient politiciens, militaires ou membres de la société civile, ont manqué à leur devoir de servir véritablement le peuple malien. Au lieu de s’engager dans un échange constructif et respectueux, ils ont préféré jouer à des jeux de pouvoir et à des manœuvres politiques qui ont laissé le peuple malien dans l’incertitude et la désillusion.
L’appel à candidature d’Assimi Goïta et la transformation des colonels en généraux sont des exemples flagrants de cette trahison du processus de dialogue. Au lieu de rechercher la réconciliation et la compréhension, ces actions ne font que renforcer les divisions et les suspicions qui minent déjà la société malienne.
Il est temps que les dirigeants maliens reconnaissent que le véritable dialogue ne consiste pas simplement à se réunir autour d’une table, mais à écouter activement, à comprendre et à agir en conséquence pour répondre aux besoins et aux aspirations de tous les citoyens. Cela nécessite un engagement sincère envers la justice, la transparence et la démocratie, des valeurs qui semblent souvent être sacrifiées au profit de l’ambition personnelle et du pouvoir.
Le Mali mérite mieux que des simulacres de dialogue et des manœuvres politiques mesquines. Il est temps que les leaders du pays reconnaissent leur responsabilité envers le peuple malien et s’engagent dans un véritable dialogue qui mène à la réconciliation, à la paix et à un avenir meilleur pour tous.
223infos.net avec La Sirène