Aff. BMS – SICG MALI : La BCEAO et le Cabinet MAZARS au centre du scandale !
26 décembre 2020Après nos différentes investigations, des membres de notre gouvernement ont commencé à avoir des doutes sur la certification faite par le Cabinet Mazars des comptes de BHM et sur l’Avis Conforme Favorable donné par les autorités lors de la Fusion entre BHM et BMS.
En effet, il s’avère qu’avant la fusion entre BHM et BMS, la SICG SA (Cote d’ Ivoire) avait écrit au Gouverneur de la BCEAO le 15 juillet 2009, pour dénoncer les actes crapuleux de la BHM et l’avait informée de poursuites judiciaires engagées par elle et SICG MALI contre BHM ( Voir courrier). La BCEAO accusera bonne réception des courriers reçus de SICG SA le 25 aout 2009 et le 17 janvier 2010, la BCEAO demandera à la SICG SA d’attendre la fin des poursuites (Voir Courriers). Curieusement, la Certification des comptes du Passif de BHM par le Cabinet Mazars n’a pas mentionné le litige existant entre BHM et SICG MALI afin de prévoir une provision à hauteur du litige comme l’exige la profession. Tout aussi troublant est le silence de la Commission Bancaire de la BCEAO sur l’absence de provision lors de la fusion. En effet, la BCEAO ne pouvait ignorer l’existence du litige opposant SICG MALI à BHM au regard des échanges de courriers. Le Cabinet Mazars avait-il effectué la (OU LES ) circularisassions auprès des gros débiteurs pour s’assurer des réalités du passif et de l’actif de BHM ? Le Cabinet Mazars, cabinet International d’expertises comptables, ne pouvait ignorer qu’une fusion entre 2 banques sans provisions est une grave faute. Ledit cabinet aurait-il demandé à la Commission Bancaire de fermer les yeux sur la non prise en compte de provision ? La Commission bancaire aurait dû rejeter la certification des comptes faite par le Cabinet Mazars lors de la fusion. En fermant les yeux sur cette absence de provision dans le rapport de Mazars, bien que sachant qu’un litige de plusieurs milliards oppose BHM à SICG MALI depuis 2006, la Commission bancaire s’est fourvoyée. La responsabilité de la Commission Bancaire de la BCEAO a failli à 2 reprises. La 1ère faute en ne rejetant pas la certification des comptes par le Cabinet Mazars. La 2ème faute en ignorant volontairement qu’un litige de plusieurs milliards oppose BHM à SICG MALI et qu’une provision devrait être prévue. La Commission bancaire ne peut ignorer que ces manquements ont trompé la BMS sur la réalité des comptes de BHM et vont lui coûter certainement sa survie. L’Etat du Mali, principal actionnaire de BMS a-t-il les moyens de demander des comptes à la BCEAO et au Cabinet Mazars sur leurs manquements ? Les dirigeants de BMS qui ont choisi le Cabinet Mazars pour suivre la fusion pour leur compte doivent aussi répondre sur leurs manquements. Il y va de la survie de BMS.
223infos.net avec La Sirène