Édito : Le retour d’un Malien déçu au bercail
23 juillet 2024Imaginez un Malien qui, après dix ans passés loin de son pays, revient chez lui plein d’espoir et de nostalgie. Cependant, à son grand désarroi, il constate que le Mali n’a pas progressé, mais a plutôt régressé. Il se retrouve dans un pays plongé dans l’obscurité, où la saleté et les moustiques prolifèrent, et où les routes autrefois prometteuses sont désormais délabrées et impraticables. C’est le choc.
Ce Malien se demande avec amertume : qu’est-il arrivé à notre cher Mali ? Comment en sommes-nous arrivés là ? Ces questions résonnent comme un cri du cœur parmi ceux qui voient leur pays autrefois vibrant de culture et de dynamisme, aujourd’hui en proie à une crise profonde.
Il est difficile de comprendre comment un pays riche en ressources naturelles et en patrimoine culturel a pu connaître une telle chute. Les promesses d’un avenir meilleur semblent s’être dissipées dans les méandres de la politique et de la gestion défaillante. La déception et la frustration dominent le sentiment de ce Malien qui a vu ailleurs ce que le développement et la prospérité peuvent apporter.
Pourtant, malgré ce constat amer, il y a toujours une lueur d’espoir. Les Maliens sont connus pour leur résilience et leur capacité à surmonter les obstacles. Le chemin vers la renaissance et la reconstruction est semé d’embûches, mais il n’est pas impossible. Il faudra du courage, de l’engagement et surtout une volonté collective pour redonner au Mali sa place parmi les nations prospères et respectées.
Le Mali peut se relever. Il est temps que les dépenses inutiles cessent, qu’une seule personne ne puisse plus puiser dans les caisses de l’État. Le budget du Conseil National de la Transition doit être revu pour redonner confiance aux Maliens qui la perdent chaque jour davantage.
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