FAFPA: Un fleuron qui se meurt
8 juillet 2024Depuis sa création, le Fonds d’Appui à la Formation Professionnelle et à l’Apprentissage (FAFPA) a été le pilier incontesté de la formation professionnelle au Mali. Véritable fleuron, il a contribué à l’essor de nombreux cadres maliens, leur offrant les compétences nécessaires pour prospérer dans un monde en perpétuelle évolution. Cependant, ces dernières années, une ombre s’est abattue sur cette institution autrefois rayonnante, et aujourd’hui, il semble que le FAFPA lutte pour sa survie.
Que s’est-il passé pour que cette institution, si vitale pour le développement économique et social du pays, en arrive à un tel déclin ? Les questions fusent et les réponses se font rares. L’actuel directeur, souvent pointé du doigt, est-il réellement à la hauteur de sa tâche ? Des murmures s’élèvent, évoquant une nomination plus politique que pragmatique, jetant ainsi le doute sur ses compétences et sa capacité à diriger efficacement.
Depuis l’avènement de circonstances politiques tumultueuses, le FAFPA a connu une série de revers. Autrefois florissant, il semble aujourd’hui en proie à une gestion douteuse et à des problèmes internes. La mauvaise gestion a-t-elle en effet gangrené les lieux, précipitant ainsi la chute de cette institution autrefois respectée ? Il est indéniable que des zones troubles entourent sa gestion actuelle, alimentant les craintes et les inquiétudes parmi ceux qui connaissent l’importance stratégique du FAFPA.
Le nombre incalculable de cadres maliens formés par le FAFPA dans le passé souligne son impact indéniable sur la société malienne. Cependant, aujourd’hui, il semble que ce noble objectif de formation ait été relégué au second plan, laissant place à des préoccupations plus urgentes concernant la survie même de l’institution. Est-ce que le FAFPA existe encore dans les faits, ou bien est-il condamné à disparaître dans l’indifférence générale ?
Lors de la nomination du directeur actuel, les critiques furent vives. Nombreux étaient ceux qui doutaient ouvertement de ses compétences, allant jusqu’à dénoncer une nomination de complaisance. Certains ont appelé à la patience, suggérant de juger le maçon à l’œuvre plutôt qu’au moment de sa nomination. Aujourd’hui, alors que les doutes persistent et que les résultats tardent à se concrétiser, ces voix de scepticisme trouvent un écho de plus en plus fort parmi les observateurs et les parties prenantes.
Pour redorer le blason terni du FAFPA, il est crucial que ses dirigeants actuels sortent de leurs bureaux et recherchent activement des partenaires capables d’apporter un soutien substantiel. La coopération avec des institutions nationales et internationales, ainsi qu’avec le secteur privé, pourrait offrir une bouée de sauvetage essentielle à cette institution en péril. Le temps presse pour sauver ce fleuron de la formation professionnelle au Mali, avant qu’il ne disparaisse dans les méandres de l’oubli.
Le FAFPA traverse une période critique de son histoire. Jadis un bastion de la formation professionnelle, il est aujourd’hui à la croisée des chemins, confronté à des défis existentiels majeurs. La route vers la récupération sera longue et semée d’embûches, mais elle est encore praticable avec une direction compétente, un soutien renforcé et une volonté de restaurer sa réputation et sa mission initiale.
223infos.net avec La Sirène