MESRS : Qui cherche des poux sur un crâne rasé ?
9 janvier 2023La transparence voulue par le ministre de l’Enseignement supérieur ne plait pas certainement à certains Maliens. Dans le souci de donner l’exemple, le ministre a publié dans un journal le Plan de passation des marchés publics de son département. Ce qui a surpris les gens, c’est que les officines secrètes travaillant à salir la réputation de la transition voulaient transformer l’exemple du ministre en mauvaise pratique. Peine perdue.
On a vu les petites mains de l’amalgame s’agiter un peu partout en tentant de faire croire aux Maliens que les montants sur l’appel étaient exagérés. Malheureusement pour ces gens, personne n’a suivi la fausse indignation. A part les comptes facebook connues pour leur opposition aux intérêts de la patrie, les publications n’ont pas été reprises. Ainsi le début de la semaine dernière a été marqué par une vaine tentative de créer une polémique autour de la passation de marchés de fournitures de produits au ministère de l’Enseignement supérieur. Certains ont crié au scandale en publiant sur leurs pages de l’extrait de l’avis rendu public dans un journal officiel. Mais le scandale qu’on a voulu créer n’a pas vraiment indigné grand monde à part ceux qui ont tenté de polémiquer en vain sur le sujet. A vrai dire, le tollé auquel s’attendaient les auteurs n’a pas eu lieu.
Par contre, les pages Facebook qui ont repris en boucle les extraits de l’avis publié par le ministère de l’Enseignement supérieur ont permis d’identifier un réseau bien organisé. Certains estiment que les pages qui ont été publiées sur le sujet sont entretenues et financées par une source dont le but est d’exposer des faits censés nuire à la réputation de la transition. Le drame est que ces publications n’arrivent pas à avoir la confiance de la population. L’acharnement avec lequel les auteurs de ces publications travaillent sème le doute dans les esprits.
Tout compte fait, on est loin des milliards volatilisés dont étaient habitués les Maliens pendant des décennies. Le ministère de l’Enseignement supérieur a failli être trahi par sa transparence. Il s’agit de l’un des plus grands départements ministériels du pays. On comprend alors pourquoi le faux scandale n’a pas marché, surtout qu’il s’agisse d’un budget prévisionnel. En ce qui concerne par exemple de l’achat des produits alimentaires à hauteur de 60 millions de FCFA, il est clair que le ministère qui a plusieurs démembrements à travers le pays doit doter ces services.
A regarder de près, on voit clairement que les autorités de la transition hésitent encore à délier le cordon de la bourse. Pour la fourniture en journaux et magazines, c’est dérisoire au regard de l’importance des médias dans la consolidation de la démocratie. Il faut être du milieu pour comprendre à quel point un montant plus élevé aurait été bénéfique pour les entreprises de presse.
On peut donc déduire sans risque de se tromper que les détracteurs ont failli à leur mission de salir le département. D’ailleurs ceux qui connaissent un peu le ministre Amadou Kéita, savent qu’il est loin des hommes qui n’ont pas de respect pour l’argent public.
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