MOOV AFRICA MALITEL : L’échec d’une téléphonie
10 juillet 2024Malitel, sous l’égide de Moov Africa, peine à satisfaire les Maliens en matière de téléphonie, illustrant une négligence et une incompétence manifestes. La détérioration flagrante de la couverture réseau a poussé de nombreux clients à résilier leurs abonnements, désertant Moov Africa Malitel faute de service fiable. L’entreprise semble impuissante face aux coupures fréquentes d’électricité à Bamako et ses environs, un problème exacerbé par son incapacité à investir dans des solutions énergétiques alternatives.
Moov Africa Malitel néglige totalement l’installation de batteries et de panneaux solaires sur ses pylônes de relais pour maintenir la connectivité, préférant dépendre de tiers pour cette infrastructure critique. Cette dépendance soulève des questions sur la propriété effective des pylônes utilisés par l’entreprise, souvent attribués à d’autres prestataires. Si tel est le cas, ces tiers devraient indemniser les consommateurs lésés par l’incapacité de Moov Africa Malitel à fournir un service continu malgré les interruptions prolongées.
Cette situation perdure depuis plus de six mois sans signe d’amélioration, accentuant les frustrations des abonnés qui ne peuvent utiliser leurs services lors des coupures d’électricité. Les excuses avancées par Moov Africa Malitel semblent faibles face aux technologies disponibles comme les panneaux solaires et les batteries capables de suppléer l’énergie défaillante d’EDM. Pourtant, l’entreprise refuse d’investir dans ces solutions viables, préférant peut-être économiser au détriment de la satisfaction de sa clientèle.
Les pertes financières pourraient être colossales, les clients mécontents désertant Moov Africa Malitel en masse, créant une pression économique significative. Il est difficile de quantifier exactement l’étendue de ces pertes, mais elles se chiffrent probablement en milliards de francs CFA. Les quartiers de Bamako privés d’électricité depuis des mois servent d’exemple criant de cette négligence persistante, compromettant la réputation et la fidélité des clients.
Cette situation soulève des doutes sur les priorités de Moov Africa Malitel, suggérant une réticence à investir dans l’infrastructure nécessaire pour assurer un service fiable et continu. Les observateurs spéculent que cette attitude pourrait être motivée par la crainte de dépenser trop avant le renouvellement de sa licence en 2024. En tout état de cause, cette inertie face aux besoins criants des consommateurs souligne un désintérêt apparent pour leur satisfaction et le maintien d’une qualité de service acceptable.
Nous reviendrons dans les jours à venir sur la gestion du personnel
Abdourahmane Doucouré
223infos.net avec La Sirène
