PASSATION DE MARCHE DES INTRANTS COTON : 120 Milliards en gestation, les paysans ‘’veillent au grain’’
23 novembre 2019Les adjucateurs risqueront gros si jamais ils n’exécutent pas dans les règles de l’art, le marché de 120 milliards pour la passation de marché d’intrants coton. Les paysans surveillent le dossier comme du lait sur le feu et ne sont pas prêts à se laisser faire.
En octobre passé, la commission de passation des marchés a fait le dépouillement des offres des fournisseurs au siège de la confédération des producteurs de coton que dirigeait Bakary Togola depuis 2007. Après l’arrestation de ce dernier, Anfa Coulibaly président de la filiale de Koutiala et 1er vice-président de la confédération nationale remplace Bakary Togola à la tête de la commission d’appel d’offres. Pour le choix de ce nouveau président de la commission d’appel d’offre tant attendue et juteuse, certains fonctionnaires non moins importants s’étaient autoproclamés pour pouvoir se servir et mieux servir les plus hautes autorités avec non seulement les rétro commissions mais aussi avec le positionnement des fournisseurs de leur choix, avec la vente des cahiers de chargé qui s’est élevé cette année à 412 millions. Mais, il faut rendre à César ce qui l’appartient, les intrants sont pour les paysans et payés par les paysans. D’où un paysan président de la commission. Ainsi Anfa Coulibaly de Koutiala est retenu contre gré de beaucoup. Par la suite, les paysans qui sont venus des filiales Koutiala, Fana Sikasso faire des travaux de commission sont après remerciés et renvoyés chez eux comme des grands bébés, les refusant tout document de classement des fournisseurs par qualité et prix des intrants. Ces classements sont restés toujours étrangers, méconnus, tabous pour les paysans.
Ceux-là qui doivent après payés la qualité et les prix fixés en dehors de toute commission par le PDG de la CMDT, le directeur de l’OHVN, et le président de la confédération des producteurs de coton. Malheureusement ceux-ci ne décident pas aussi sans tenir compte de l’avis des plus hautes autorités comme ils aiment le dire.
Cette année, selon nos sources, c’est le département de tutelle qui donnerait la dernière instruction en tenant compte de plusieurs paramètres, comme l’intérêt des producteurs de coton. La volonté d’autres complices qui s’en foutent du cotonnier à plus forte raison le malheureux producteur de coton. Ce qui intéresse à ceux-ci, c’est la surfacture des prix qui leur revient en retro commission supportée par le paysan. Malheureusement pour ces gens, cette année tout s’est déroulé sous l’œil vigilent et attentif des gens en phase avec des millions des petits producteurs qui boycotteront et refuseront la réception de tout intrant mal acheté (fournisseurs mal classés, intrants de mauvaises qualités, prix élevés que celui des disant etc. Sur ce point de moins disant, nous veillons à ce que le prix d’un sac d’urée ne dépasse pas 9250 sans subvention contre 11 000 f le sac l’année dernière subventionnée, l’insecticide à 2500 la dose en cotation totale ou partielle. Si le pays était sérieux, il peut s’en passer de la subvention quand les fournisseurs peuvent donner des intrants à un prix inférieur au précédant prix subventionné.
L’ensemble des zones cotonnières sont à la veille et compte répondre quand il le faut
Cet appel d’offre doit être décentralisé que chaque filiale s’approvisionne localement. Difficile de dire le contraire car c’est elle qui utilise et paye aussi la facture.
Affaire à suivre
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