8 ans du Bihebdomadaire La Sirène: des encouragements et conseils

8 ans du Bihebdomadaire La Sirène: des encouragements et conseils

2 janvier 2023 0 By 223 Infos

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MODIBO FOFANA, PRÉSIDENT APPEL –MALI

Dans le paysage médiatique  malien, le bihebdomadaire la Sirène  figure désormais dans la catégorie des grands journaux au Mali. Et pour sa régularité pendant 8 ans, justifie l’état de bonne santé  financière de ce canard sis en commune I du district de Bamako. Si le média  se mesure par sa régularité,  sa notoriété et son audace, la Sirène répond à  ces critères. Dans un environnement difficile où il n existe pas un business modèle pour les médias, ce journal est parvenu à  se faire un chemin. 8 ans dans la même localité, montre que  le journal  est fidèle à  tous les niveaux.  Vivement les 10 ans de la Sirène,  notre journal en commune I.

DAOUDA BAKARY KONE,       DIRECTEUR DE PUBLICATION CROISSANCE AFRIQUE

Sur le passage  médiatique Malien, je suis un super Bi-hebdo, La Sirène.  Pourquoi? C’est parce que c’est un journal crédible malgré quelques controverses qui relèvent de l’hypocrisie concurrentielle. En 8 ans d’existence, ce journal s’est hissé sur le paysage médiatique du Mali sans soucis majeurs, oui sans soucis majeurs, je le dis parce qu’au Mali quand un jeune lance un projet, les gens passent aux dénigrements avec des messages qui découragent…C’est le premier fléau qui blesse les jeunes dans leurs projets respectifs.  Cela na pas été un blocage pour la Sirène qui a su relever plusieurs défis pour se retrouver sur cette place qu’il occupe aujourd’hui. C’est un exploit à l’instar d’autres journaux. Cela mérite une félicitation à l’endroit de son chef d’éditeur Abdourahmane Doucouré,  un taquin, mais très sérieux au bureau (rédaction).

 

Pour améliorer son contenu,  la Sirène doit sortir dans l’ordinaire. Elle doit traiter des sujets thématiques à partir de l’année 2023. Elle doit quitter les sentiers battus. La Sirène doit se démarquer  des journaux de seconde nature (c’est à dire son mode opératoire doit changer après). Exemple: Des thématiques environnementales qui nous blessent à Bamako et dans les régions du pays. La Sirène doit innover dans le domaine d’alerte. Améliorer la qualité des contenus via les analyses axées sur le changement climatique et sur l’environnement, et garder sa ligne habituelle. Elle doit s’exiger des contenus hors-normes, la Sirène doit rester une Sirène,  pour le bonheur du peuple Malien. Aw-bonne fête de 8ans.

 

MORO SIAKA DIALLO, RESPONSABLE PROJETS A L’ORGANISATION CANADIENNE JOURNALISTES POUR LES DROITS HUMAINS (JDH) AU MALI.

J »ai connu le journal « La Sirène » en 2019. Cependant, c’est en 2020 que j’ai directement collaboré avec sa rédaction pour la mise en œuvre de deux de nos projets dont les objectifs respectifs étaient de mobiliser les médias pour lutter contre la Covid-19 et Amplifier la voix des femmes à travers les médias pour promouvoir une démocratie inclusive au Mali. Cette relation directe avec le journal  » La Sirène  » m’a vite fait comprendre que ce média se distingue des autres par la régularité de ses parutions clarifiant sa vision d’être une entreprise de presse fiable. Dans le secteur du journalisme au Mali, exister pendant 8 ans est un exploit. Avec notre collaboration, je me suis rendu compte que la direction de  » La Sirène » vise le professionnalisme et la qualité de l’information qui manquent beaucoup dans le secteur médiatique malien. Notre collaboration a ainsi contribué à la formation, au soutien et à l’accompagnement de 2 journalistes de sa rédaction. De nos jours, je témoigne que les activités d’information du journal  » La Sirène » cherchent à intégrer de nouvelles pratiques du journalisme de qualité. J’ai aussi vu que  » La Sirène  » fonctionne avec des jeunes journalistes et fait de la place aux femmes qui sont sous représentées dans les médias au Mali, ce qui affecte la qualité de l’information diffusée à la population.

Ce que  » La Sirène  » doit faire pour s’améliorer :

Dans le contexte actuel de notre,  pays où les fragilités sont multiples, où des réformes institutionnelles, politiques et sociales sont en cours, où la désinformation menace,  » La Sirène  » doit donner la parole à toutes les personnes dont la voix est faiblement entendue. Elle doit fournir plus de place aux décideurs et experts indépendants pour parler et mieux expliquer chacune des réformes en cours afin que le grand public puisse être conscient de son rôle à jouer dans la véritable reconstruction.  » La Sirène » doit continuer avec la formation de ses journalistes pour mieux se développer et renforcer le journalisme de qualité.

La présence des jeunes femmes  dans sa rédaction doit progresser et leur promotion apportera de la valeur ajoutée au fonctionnement du journal et à la qualité de l’information diffusée au public.

Dans notre pays, les médias engagés à bien s’organiser, à travailler avec convictions et qui visent le professionnalisme pour assurer aux citoyennes et citoyens le droit à l’information, ne sont pas réellement soutenus et accompagnés. Un citoyen responsable dépend d’un média professionnel et crédible.

Je souhaite au journal « La Sirène « , une heureuse célébration de ses 8 ans !

Boubacar Yalkoué, directeur  général les Editions Faso
La Sirène, une source d’inspiration pour moi
8 ans au service de la Nation tout en restant fidèle à ses principes. Qui l’aurait crû! Je le dis parce que notre génération était considérée comme  » moins instruite et incapable d’assurer une certaine responsabilité ».
Mais le terrain a montré le contraire ces dernières années avec la présence de plusieurs titres dans les kiosques dont les patrons sont de notre génération.
Parmi ces titres imposants, La Sirène marque de manière indélébile notre jeune parcours.
Tu es un grand et ta façon de faire ce métier est une source d’inspiration pour moi pour plusieurs raisons. Tu as traversé des moments de turbulences, mais ils ne t’ont pas contraint à abandonner ta ligne éditoriale comme on a l’habitude de le constater dans notre métier. Tu as prouvé à plus d’un titre ta neutralité, ton objectivité face à plusieurs situations qui ont marqué la vie de notre Nation.
Et tes titres accrocheurs qui n’ont jamais caressé dans le sens du poil font de toi l’uns des journalistes les plus suivis et respectés au Mali.
Je te sais rigoureux et difficile à dévier de ta trajectoire. Alors, je t’ encourage à rester comme tu es car c’ est cette particularité qui fait ta force.
Bon vent à toi mon cher Aîné et compagnon fidèle.