BANDITISME A BAMAKO : Cette grand-mère opère avec son petit fils

BANDITISME A BAMAKO : Cette grand-mère opère avec son petit fils

1 juillet 2019 0 By 223 Infos

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Avec ses 70 ans, Ami Sacko  est le seul  espoir de son petit-fils  Mohamed  Traoré dit ‘‘Tiana’’ qui, depuis la maison centrale d’arrêt de Bamako parvient à coordonner des opérations  de banditisme à travers les six communes du  district de Bamako. Une complicité bien entretenue entre  grand-mère et petit fils qui a été récemment  mise à  nu par le commissariat du 6ème  arrondissement de police.

C’est  l’arrestation des ‘’éléments’’  du  prisonnier  Mohamed  Traoré dit  ‘‘Tiana’’ qui a permis de  découvrir  le pot aux  roses. Interpellés  par une patrouille de la  police au  quartier Boulkassoumbougou en Commune  I  dans la nuit du 22 au 23 juin avec  un pistolet de PA en leur possession,  les  nommés Joël Diarra et Souleymane Dabo ont avoué qu’ils opéraient au compte du prisonnier Mohamed  Traoré dit  ‘‘Tiana’’  à qui l’arme sur eux retrouvée appartient. Et c’est la grand-mère de  ‘‘Tiana’’, Ami Sacko,  qui  assure la garde du pistolet  sans pourtant être  en contact avec les éléments qui opèrent au compte de son petit-fils. Comment ?

Entre la grand-mère Ami Sacko et les  éléments  de  Tiana  sur le terrain, se trouve  un  intermédiaire du  nom d’Abdoulaye Coulibaly,  un jeune frère du prisonnier.

Abdoulaye Coulibaly,  selon ses aveux devant la police après son interpellation, a pour tâche de récupérer l’arme  et son chargeur avec la grand – mère Ami Sacko pour la remettre aux éléments de terrain de Tiana. Et après chaque opération,  les mêmes éléments remettent en retour l’arme et le butin  récolté à Abdoulaye Coulibaly qui  remet à son tour le  tout  à la grand-mère Ami Sacko domiciliée  au quartier  Babiyabougou  en commune  I.

Tous interpelés  par la police, si les nommés Abdoulaye Coulibaly, Joël DIARRA et Souleymane DABO n’ont pu rien nier, la  grand-mère  Ami Sacko  ne s’est   pas  reconnue dans les faits à elle  rempochés. Tout de même, ils seront tous mis à la  disposition du parquet  le 25 juin dernier.

Et, a-t-on appris,  pendant  que les trois autres personnes  ont  déjà rejoint Tiana  à la prison  centrale de Bamako,  la grand-mère  malgré la gravité des faits à son encontre, aurait déjà recouvré sa liberté depuis les couloirs du tribunal de grande instance de la commune I. Et elle va  sans doute reprendre  services avec d’autres éléments de son petit fils qui sont dans la nature.

Affaire à suivre !

223infos.netavec   ‘‘La Sirène’’