CNPV : Ibrahim Ag Nock rattrapé par ses casseroles ?

CNPV : Ibrahim Ag Nock rattrapé par ses casseroles ?

9 février 2023 0 By 223 Infos

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L’actuel Directeur de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi, Ibrahim Ag Nock est-il un intouchable ? La question mérite son pesant d’or vu toutes les zones d’ombre  qui planent dans cette affaire de CNPV, et qui est loin de  se terminer. Un préjudice de plus de 2,5 milliards FCFA refait surface.

Selon nos confrères du Le Soft qui enquêtait sur la gabegie financière ayant mis le centre national de la promotion du volontariat (CNPV) à terre, le tout de cette affaire rocambolesque n’est pas du fait du seul Directeur de cette structure.

Il nous est revenu donc que le mal est profond. Car, entre 2011, date de la création de cet établissement par l’Etat malien, afin de gérer de façon décentralisée, le recrutement et le déploiement des volontaires et 2016, date du départ à sa tête de M Ibrahim Ag Nock, le préjudice est plus que 2,5 milliards FCFA.  Autrement dit : à chacun des exercices annuels 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016, l’Etat malien a mis un montant de 500 millions de nos francs à la disposition du CNPV comme budget spécial d’investissement. Un montant qui devrait intégralement être englouti dans le recrutement, la prise en charge des volontaires. Sans oublier, qu’à ce montant s’ajoutent des petits projets déployés par des partenaires (ONG et Fondations).

Selon nos informations, durant toutes les cinq années qu’il a passées à la tête de cette structure à la ruine, Ibrahim Ag Nock qui crampe et devient inamovible à la tête de l’ANPE, a géré les fonds à sa convenance, sans jamais avoir affaire à une quelconque vérification. Est-ce vrai ? Allez y savoir, mais une certitude, nous sources sont formelles : aucun investissement n’a été fait. Alors qu’à son départ en 2016, l’établissement croulait sous la dette des fournisseurs.

Pis, à son départ en 2016, l’espoir était qu’un autre Directeur viendrait faire mieux. Rien. Le CNPV fut incapable de présenter un projet structuré afin de convaincre l’Etat. Ainsi, l’Etat s’est limité à supprimer son BSI.

Nous reviendrons plus en détails dans nos prochaines éditions