EAU POTABLE: Les habitants de Kobalakoro et Baguinéda Camps sur pied de guerre

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Le proverbe Bambara dit ceci : « un jour appartient au voleur, les jours suivants ressortent de la vigilance du propriétaire ». On a beau duré à tromper la vigilance des populations tôt ou tard la vérité ferait surface. Apparemment, la décentralisation est en cours de montrer toutes les limites dans nos communes. En milieu rural où l’ignorance bat son plein, le phénomène est grave. Le sous-préfet censé être le garant de l’administration malienne auprès des populations est en cours de commettre des fautes graves dans l’exercice de sa mission à Baguinéda.

Les faits remontent au renouvellement du bureau de l’adduction d’eau potable de Kobalakoro, village situé à moins de quatre km de Baguinéda ville . En effet, depuis 2015 l’union européenne a édifié un château d’approvisionnement d’eau potable au profit des populations de Kobalakoro en vue de soulager la pénurie d’eau. Ladite structure dès son implantation a été gérée par une organisation associative dont le bureau provisoire fut élu pour un mandat de trois ans. Au terme de ce mandat un nouveau bureau devait prendre la relève en toute légalité conformément aux statuts et règlement de ladite association.

Mal en a pris au sous-préfet de Baguinéda d’imposer arbitrairement le bureau sortant ayant été limogé par l’assemblée générale. Cette reunion s’est  tenue au domicile du chef de village ayant été incapable de présenter le bilan d’activité et la situation de la trésorerie. Devant cette situation le Sous-préfet a usé de son autorité sans  les cornes. La veille de la  fête de Tabaski, les gestionnaires ont reçu la visite de l’huissier.

Si la situation continue ainsi les gestionnaires de Baguinéda et de Kobalakoro risquent de se retrouver devant les juges dans les mois à venir. Quant au préfet il est en train de concocter les ingrédients indispensables pour qu’il soit demi de ses fonctions à Baguinéda.

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