EDITO : 7 ans après la même constance et détermination
8 janvier 2022Décembre 2014-décembre 2021 : il y a 7 ans naissait votre journal. Soucieux de l’avenir de la profession, des jeunes journalistes en son temps ont décidé de créer ce « canard » afin d’apporter leur pierre à la construction de l’édifice national. Mais, ce n’était pas garanti d’avance que le bébé grandisse pour plusieurs raisons.
D’abord, le manque de volonté des gouvernants, qui souhaitent que la presse, principalement la presse écrite, demeure dans la précarité. Ensuite, le taux de lecture au Mali étant lamentablement bas, les journaux connaissent la mévente. Toute chose qui charge les dépenses des jeunes entreprises sans contrepartie financière. Donc à l’origine de la faillite de plusieurs journaux qui ont mis la clé sous la porte.
Dieu soit loué, cela n’a pas empêché « La Sirène », votre « Sirène » de retentir depuis 7 ans ! Il est à plus de 500 numéros à ce jour parce que la dynamique jeune équipe a travaillé à l’imposer très vite, à travers sa dédicace au travail bien fait, au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste. Tant et si bien que l’aura de « La Sirène » s’est propagée.
Si le regard du journal sur la société malienne plaît, sa manière de décrire ses mutations séduit encore plus. Moins d’un an a suffi au petit poucet pour devenir une référence de la presse malienne. Nous le disions dans l’édito de notre premier numéro « nous continuerons à déranger tant que l’injustice, la corruption, l’incivisme, le laisser-aller continueront de rester le quotidien des Maliens ».
Bientôt une décennie, « La Sirène » reste fidèle à sa ligne éditoriale et continue d’informer, de dénoncer, de critiquer, de s’engager, de s’indigner et d’alerter, conformément à la déontologie du journaliste.
Que les abonnés, les partenaires sans qui nous ne sommes rien, trouvent ici toute notre reconnaissance ! Soyez assurés que notre crédo restera votre satisfaction ! Merci pour votre fidélité ! Que vous soyez un lecteur de la première heure ou que votre découverte de « La Sirène » soit plus récente, merci à vous tous qui avez crû en nous dès le départ !
C’est dans cette marque de confiance et d’attachement que nous puisons principalement notre force. Nous nous battrons afin que le métier de journaliste retrouve ses lettres de noblesse. Et cela est possible… J’allais dire que c’est une ardente obligation pour tous.
Source: La Sirène